réseau emploi Entreprise Quelles sont les charges sociales et fiscales d’un auto-entrepreneur ?

Quelles sont les charges sociales et fiscales d’un auto-entrepreneur ?


Un auto-entrepreneur peut profiter d’une certaine liberté. Cependant, il n’est pas exempt de charges sociales et fiscales. Ces dernières sont nécessaires pour garantir sa sécurité sociale, sa retraite, etc. Pour lui faire gagner du temps, la gestion des charges sociales a été simplifiée.

Le taux des prélèvements sociaux

Le régime de l’auto-entreprise est une forme simplifiée d’entreprise individuelle. Ainsi, les charges pour un auto-entrepreneur (AE) et leur paiement répondent également à des règles relativement simples.

Le paiement des cotisations sociales peut se faire tous les mois ou tous les trois mois lors de la déclaration de recettes effectuée par l’auto-entrepreneur. Les cotisations à payer sont calculées selon un taux fixe appliqué sur le chiffre d’affaires réalisé. Le taux appliqué varie selon la catégorie de votre activité et il se divise en deux parts distinctes. D’abord, il y a la cotisation sociale qui constitue la part la plus importante. Ensuite, il y a la cotisation CFP qui est inférieure à 0,5 %. C’est celle qui vous octroie un droit au congé de formation professionnelle. Par exemple, pour une activité de vente de marchandises (BIC), le taux des cotisations sociales s’élève à 12,8 % tandis que le taux de cotisation CFP est à 0,1 %. Le taux appliqué sera alors de 12,9 % au total. Dans le cas où le chiffre d’affaires sur un mois (ou trois mois) serait nul, il n’y aura logiquement aucune cotisation à payer. Toutefois, cela réduira l’accès à une couverture sociale. Ainsi, même en cas de recettes nulles, une déclaration est requise et il est possible de payer une cotisation minimale.

Le versement classique d’impôt

Lors de la création d’une auto-entreprise, il est possible de choisir entre un régime d’imposition classique ou un versement fiscal libératoire. Tout auto-entrepreneur est automatiquement soumis à l’impôt sur le revenu. Le taux de cet impôt est variable puisqu’il prend en compte toutes les sources de revenus de l’auto-entrepreneur. L’État a heureusement mis en place un barème progressif pour vous aider à connaitre rapidement le taux de vos impôts. Les auto-entrepreneurs sont par défaut soumis à une méthode d’imposition classique. Ils doivent ainsi effectuer une déclaration d’impôts une fois par an. Néanmoins, ils bénéficient d’un régime micro-social leur permettant de profiter d’un abattement forfaitaire sur leur chiffre d’affaires. Cette exonération est de 305 € au minimum, mais son taux varie selon la nature de votre activité.

Le versement libératoire

Pour basculer vers un versement libératoire, il faut en faire la demande. Celle-ci peut être effectuée le jour de votre immatriculation ou à d’autres moments après cette date. Vous serez par ailleurs libre de revenir à une méthode de versement classique si vous le souhaitez. Avec le versement libératoire, les impôts sont payés au même moment que les cotisations mensuelles ou trimestrielles. Un pourcentage supplémentaire est ainsi calculé lors des versements de cotisations. Ce pourcentage dépend également de la nature de votre activité. Il faut toutefois noter que même si vous optez pour un versement libéral, vous devez toujours effectuer une déclaration annuelle de revenus. De plus, seuls les auto-entrepreneurs respectant certaines conditions peuvent bénéficier de ce type de versement. Et enfin, même si le versement libératoire peut sembler avantageux, il est nécessaire de bien réfléchir avant de se tourner vers cette option. Vous devez faire des calculs pour savoir si le versement classique ne serait pas le meilleur choix pour réduire vos impôts.

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