Si on fait une petite rétrospective de ce qui s’est passé il y a un an, la crise liée à la Covid-19 a impacté les entreprises agroalimentaires en France. Le secteur a accusé une baisse des commandes, ce qui a entraîné la fermeture d’un certain nombre de sites de production un peu partout sur le territoire national. Néanmoins, dans l’ensemble, les entreprises agroalimentaires se portent bien bien que la rentabilité ne soit plus la même qu’avant.
Le prix fort
Il est heureux de savoir que le secteur de l’agroalimentaire reste debout en dépit de la crise liée à la pandémie actuelle. Il n’en reste pas moins que les entreprises concernées paient le prix fort pour s’adapter à la crise. En termes de réorganisation, d’effectifs, de rentabilité, de trésorerie et de chiffres d’affaires, l’impact de la crise est immense. Selon les chiffres avancés par l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), ce sont entre 70 et 80 % des entreprises agroalimentaires qui ont constaté une baisse de chiffres d’affaires conséquente. Il ne faut pas non plus oublier qu’une grande majorité d’entreprises fournissant la restauration hors domicile et de celles du marché à l’export ont dû fermer.
PME et TPE
Parmi les entreprises agroalimentaires qui souffrent le plus de la situation actuelle, il y a les PME et les TPE. Si on se base sur le baromètre de l’ANIA, ce sont presque 80 % de ces entreprises qui pointent une baisse considérable de leurs chiffres d’affaires. En comparaison, les ETI-GE s’en sortent mieux car ce sont seulement environ 50 % qui traversent la même situation. En tout cas, dans les PME et les TPE, ce sont les rayons des produits traditionnels qui en souffrent le plus, ainsi que ceux des rayons frais libre-service. Les produits régionaux et sucrés, les fromages en particulier, ne font pas non plus partie de ce qui marche le plus auprès des consommateurs.
